Souvent, nous enseignons des leçons de façon dissymétrique, c'est à dire seulement du coté droit ou du coté gauche. Suite à ces leçons, des élèves se sentent déséquilibrés et demandent pourquoi ne fait-on pas la leçon des deux cotés.

En enseignant délibérément des leçons dissymétriques, nous amplifions des différences sensorielles entre le côté droit et le côté gauche, ceci pour les rendre plus conscientes. Pour qu'il y ait apprentissage, il doit y avoir information, et ces différences entre les côtés droit et gauche font partie de ces informations précieuses. Si vous n'avez pas conscience de quel est votre côté le plus relâché, vous ne pourrez pas lâchez prise du côté qui en a le plus besoin.

Un deuxième intérêt, c'est que l'on peut, dans l'espace d'une heure, faire un leçon plus complète et plus détaillée en se contentant d'explorer un seul côté. Ensuite, de façon à la fois consciente et inconsciente, notre cerveau rééquilibre nos deux côtés, en atténuant les bénéfices de la leçon du coté que l'on a travaillé, mais en intégrant du deuxième côté certains bénéfices de la séance. Ce processus de rééquilibrage se fait doucement, dans les heures qui suivent la leçon. C'est un bon moyen de prolonger la leçon bien au delà de l'heure effectivement vécu.